LES TRANSPORTS INTERNES
Les transports entre les différentes installations de l'usine étaient principalement réalisés par chemin de fer.
Deux réseaux coexistaient dans l'usine:
- un réseau à voie normale rélié à la mine voisine et au réseau SNCF par un embranchement particulier
- un réseau à voie étroite utilisé pour l'évacuation du laitier et la liaison avec les minières.
Ces deux réseaux ( sauf la liaison vers le Francvallon et l'Aldergound ) étaient électrifiés, la tension d'alimentation étant de 500 Volts courant continu.
L'utilisation du courant continu permettait de régler facilement la vitesse par insertion ou suppression de résistances dans les circuits de commande ( les thyristors n'existaient pas à cette époque) et permettait de bénéficier d'un frein moteur ( par fonctionnement du moteur en génératrice) indispensable étant donné la configuration du site.
Le courant était distribué depuis la centrale par des lignes basse tension qui
alimentaient les trolleys ( conducteurs en cuivre sur lesquel vient frotter le pantographe de la locomotive).
Le retour du courant s'effectuait par les rails. A chaque rupture entre deux rails des shunts en tresse de cuivre étaient soudés pour assurer la continuité électrique.
Le réseau à voie normale desservait les accumulateurs à minerai de fer et à coke, le parc à ferrailles (déchargement de la ferraille et chargement des gueuses de fonte) , la ballastière de l'entreprise Dessoy ( évacuation du ballast sur des wagons plateaux ) et l'atelier d'entretien ( réparation du matériel roulant et transport de matériel).
Le réseau à voie étroite partait de la base des hauts-fourneaux, desservait la ballastière ( coulée du laitier) , l'atelier d'entretien électrique, passait au Luxembourg sur un pont métallique et ensuite à flanc de colline allait au crassier. Un petit ouvrage permettait le passage de la route Hussigny Differdange.
Une dérivation se dirrigeait vers les accumulateurs à minerai.
A partir des acumulateurs une voie étroite rejoignait le réseau géré par la minière de la côte rouge pour assurer la liaison avec le Francvallon et l'Aldergrund.
Pour rattraper les niveaux entre les différentes installations le trajet empruntait de nombreuses rampes avec changement de direction.
Le matériel de traction était constitué par:
réseau à voie normale:
- une locomotive électrique Alsthom
réseau à voie étroite:
- deux locomotives électriques Alsthom
- de petites locomotives à vapeurs.
Les locomotives électriques étaient équipées de moteurs à courant continu à couplage série qui avaient l'avantage de fournir un couple important au démarrage.
Deux réseaux coexistaient dans l'usine:
- un réseau à voie normale rélié à la mine voisine et au réseau SNCF par un embranchement particulier
- un réseau à voie étroite utilisé pour l'évacuation du laitier et la liaison avec les minières.
Ces deux réseaux ( sauf la liaison vers le Francvallon et l'Aldergound ) étaient électrifiés, la tension d'alimentation étant de 500 Volts courant continu.
L'utilisation du courant continu permettait de régler facilement la vitesse par insertion ou suppression de résistances dans les circuits de commande ( les thyristors n'existaient pas à cette époque) et permettait de bénéficier d'un frein moteur ( par fonctionnement du moteur en génératrice) indispensable étant donné la configuration du site.
Le courant était distribué depuis la centrale par des lignes basse tension qui
alimentaient les trolleys ( conducteurs en cuivre sur lesquel vient frotter le pantographe de la locomotive).
Le retour du courant s'effectuait par les rails. A chaque rupture entre deux rails des shunts en tresse de cuivre étaient soudés pour assurer la continuité électrique.
Le réseau à voie normale desservait les accumulateurs à minerai de fer et à coke, le parc à ferrailles (déchargement de la ferraille et chargement des gueuses de fonte) , la ballastière de l'entreprise Dessoy ( évacuation du ballast sur des wagons plateaux ) et l'atelier d'entretien ( réparation du matériel roulant et transport de matériel).
Le réseau à voie étroite partait de la base des hauts-fourneaux, desservait la ballastière ( coulée du laitier) , l'atelier d'entretien électrique, passait au Luxembourg sur un pont métallique et ensuite à flanc de colline allait au crassier. Un petit ouvrage permettait le passage de la route Hussigny Differdange.
Une dérivation se dirrigeait vers les accumulateurs à minerai.
A partir des acumulateurs une voie étroite rejoignait le réseau géré par la minière de la côte rouge pour assurer la liaison avec le Francvallon et l'Aldergrund.
Pour rattraper les niveaux entre les différentes installations le trajet empruntait de nombreuses rampes avec changement de direction.
Le matériel de traction était constitué par:
réseau à voie normale:
- une locomotive électrique Alsthom
réseau à voie étroite:
- deux locomotives électriques Alsthom
- de petites locomotives à vapeurs.
Les locomotives électriques étaient équipées de moteurs à courant continu à couplage série qui avaient l'avantage de fournir un couple important au démarrage.
La voie conduisant au crassier
surplombait la route de Hussigny à Differdange
surplombait la route de Hussigny à Differdange
Vestiges des rampes des voies ferrées
Dessin G. Dalstein