PARTICULARITES
Les hauts-fourneaux d'Hussigny-Godbrange étaient implantés à la frontière luxembourgeoise et ils empiétaient même sur le territoire du Luxembourg pour l'évacuation du laitier.
La création de la ligne de chemin de fer Longwy - Villerupt par la Société de l'Est a permis leur implantation.
C'était certainement la plus petite unité sidérurgique du bassin de Longwy.
Les constructeurs avaient su tirer partie de sa situation dans une vallée étroite pour concevoir un système de préparation des charges simple et sans doute peu coûteux.
Elle avait permis de créer des activités en aval puisque des entreprises exploitaient le laitier pour produire du ballast et des gravillons aussi bien en France ( entreprise Dessoy) qu'au Luxembourg.
Au moins depuis l'après guerre, ces hauts-fourneaux fonctionnaient à la ferraille c'est-à-dire qu'en plus des charges de coke et de minerai de fer, on introduisait directement dans le haut-fourneau des bennes de ferrailles découpées. Celà permettait de compenser la pauvreté du minerai local et augmentait le rendement de l'équipement. Ainsi au lieu des 150 tonnes /jour nominales on réussissait à obtenir 250 tonnes/jour. Par contre l'usure du revêtement interne était plus rapide.
Des techniques modernes comme la traction électrique en courant continu produit par des redresseurs statiques et le traitement électrostatique des gaz y avaient été introduites très tôt.
Elle produisait exclusivement des gueuses de fonte
Elle était également très ouverte sur l'extérieur. Il y avait un seul garde et de nombreux accès.
C'est ainsi que des membres des familles des ouvriers pouvaient y pénétrer impunément pour apporter la " gamelle" avec de la nourriture chaude pour le travailleur ou assister au spectacle fascinant d'une coulée.
La création de la ligne de chemin de fer Longwy - Villerupt par la Société de l'Est a permis leur implantation.
C'était certainement la plus petite unité sidérurgique du bassin de Longwy.
Les constructeurs avaient su tirer partie de sa situation dans une vallée étroite pour concevoir un système de préparation des charges simple et sans doute peu coûteux.
Elle avait permis de créer des activités en aval puisque des entreprises exploitaient le laitier pour produire du ballast et des gravillons aussi bien en France ( entreprise Dessoy) qu'au Luxembourg.
Au moins depuis l'après guerre, ces hauts-fourneaux fonctionnaient à la ferraille c'est-à-dire qu'en plus des charges de coke et de minerai de fer, on introduisait directement dans le haut-fourneau des bennes de ferrailles découpées. Celà permettait de compenser la pauvreté du minerai local et augmentait le rendement de l'équipement. Ainsi au lieu des 150 tonnes /jour nominales on réussissait à obtenir 250 tonnes/jour. Par contre l'usure du revêtement interne était plus rapide.
Des techniques modernes comme la traction électrique en courant continu produit par des redresseurs statiques et le traitement électrostatique des gaz y avaient été introduites très tôt.
Elle produisait exclusivement des gueuses de fonte
Elle était également très ouverte sur l'extérieur. Il y avait un seul garde et de nombreux accès.
C'est ainsi que des membres des familles des ouvriers pouvaient y pénétrer impunément pour apporter la " gamelle" avec de la nourriture chaude pour le travailleur ou assister au spectacle fascinant d'une coulée.
Un exemple d'enfant venu retrouver un parent sur son lieu de travail , en l'occurence la plateforme des accumulateurs
( Photo datant de 1960)
( Photo datant de 1960)