LE SYSTEME DE CHARGEMENT
Benne
Les hauts-fourneaux d'Hussigny-Godbrange n'était pas équipé de skip ( plan incliné de transfert des bennes)
Le système de chargement était dérivé des monte-charge des puits de mine.
Les bennes chargées de minerai, de coke ou de ferraille étaient amenées en position au dessus de chacun des hauts-fourneaux par un sytème comportant d'abord un mouvement d'élévation puis un mouvement de translation.
Pour l'élévation, le poids de la benne était compensé par deux contrepoids ce qui permettait de limiter la puissance du moteur du treuil.
Arrivée à la hauteur désirée la benne était accrochée sous le chariot de translation.
Ce chariot était alors déplacé vers les gueulards.
Quand le chariot était en position au-dessus d'un haut-fourneau, la benne était descendue sur le gueulard et l'action sur la tige centrale de la benne permettait le déchargement des matériaux. La benne vide était ensuite remontée sous le chariot de translation, déplacée et redescendue sur le chariot de préparation de charge pour amorcer un nouveau cycle.
Les mouvements étaient controlés par un ensemble d'interrupteurs de fin de course et de surcourse ( pour la sécurité).
L'opérateur situé dans la cabine du treuil au niveau du sol n'avait qu'une très mauvaise visibilité sur les opérations et il devait se fier aux voyants de fin de course et à un certain nombre de repères que l'expérience avait déterminés.
Il devait veiller particulièrement à ce que l'étanchéité au sommet du haut-fourneau soit bien rétablie après enlèvement de la benne sous peine de voir les flammes endommager les cables et ainsi arrêter la production pour plusieurs jours pour procéder à leur remplacement. En cas de problème, il fallait redescendre la benne sur le gueulard et la manoeuvrer de façon à faire tomber dans le haut-fourneau le bloc de matériau qui empêchait de réaliser l'étanchéité.
Le système de chargement était dérivé des monte-charge des puits de mine.
Les bennes chargées de minerai, de coke ou de ferraille étaient amenées en position au dessus de chacun des hauts-fourneaux par un sytème comportant d'abord un mouvement d'élévation puis un mouvement de translation.
Pour l'élévation, le poids de la benne était compensé par deux contrepoids ce qui permettait de limiter la puissance du moteur du treuil.
Arrivée à la hauteur désirée la benne était accrochée sous le chariot de translation.
Ce chariot était alors déplacé vers les gueulards.
Quand le chariot était en position au-dessus d'un haut-fourneau, la benne était descendue sur le gueulard et l'action sur la tige centrale de la benne permettait le déchargement des matériaux. La benne vide était ensuite remontée sous le chariot de translation, déplacée et redescendue sur le chariot de préparation de charge pour amorcer un nouveau cycle.
Les mouvements étaient controlés par un ensemble d'interrupteurs de fin de course et de surcourse ( pour la sécurité).
L'opérateur situé dans la cabine du treuil au niveau du sol n'avait qu'une très mauvaise visibilité sur les opérations et il devait se fier aux voyants de fin de course et à un certain nombre de repères que l'expérience avait déterminés.
Il devait veiller particulièrement à ce que l'étanchéité au sommet du haut-fourneau soit bien rétablie après enlèvement de la benne sous peine de voir les flammes endommager les cables et ainsi arrêter la production pour plusieurs jours pour procéder à leur remplacement. En cas de problème, il fallait redescendre la benne sur le gueulard et la manoeuvrer de façon à faire tomber dans le haut-fourneau le bloc de matériau qui empêchait de réaliser l'étanchéité.
Benne d'un modèle semblable à celle utilisée à Hussigny-Godbrange.
La benne était suspendue à un palonnier que l'on distingue sur la photo générale
La benne était suspendue à un palonnier que l'on distingue sur la photo générale
Contrepoids
La benne est au fond de l'installation. Les contrepoids sont remontés au maximum. Le chariot de translation est en attente